Découlant des autoportraits, les collages permettent de mettre en place une réflexion autour du culte du corps : une Beauté occidentale soi-disant parfaite reléguée dans la mode, les publicités, les clips vidéo musicaux, la pornographie ou encore les réseaux sociaux. En jouant avec une hyper sexualisation du corps, les collages se veulent exagérés dans l’hybridation et dans les retouches afin d’en faire ressortir le ridicule.
2020
Selfies pt.2
Locker Room Lockdown
Nude is the new black
They call me wet dog 🐩
They call me triton 🧜♂️
They call me savage 🐆
2019
Evolution
Evolution, collages numériques, 2019
Selfies
I am your dream come true
Don’t look at me, your eyes will burn 🔥
Me and my dawgs 🐶
I am like a volcano, ready to explode
I don’t know what’s real anymore
So fresh after my workout
When you’re like I have nothing to wear LOL
Truly Me
Beauty Routine
Beauty Routine, 1) Showering, 2) Moisturizing, 3) Clothing, 2019
Reflecting my true soul
Reflecting my true soul est un collage numérique qui s’érige devant nous tel un buste sculptural. Le masque miroir reflète ce que sont aujourd’hui les critères physiques de la Beauté, poussés à outrance : des lèvres pulpeuses, une peau parfaitement lisse, un nez fin, des sourcils bien dessinés, des yeux clairs, une peau bronzée.
Pattern
I am like a dandelion, I just wannabe blown.
2015
Vénus Callipyge
Vénus Callipyge, sont les premiers collages à mettre en scène une figure féminine dans des mises en scène reprenant une imagerie populaire. Les fesses sont sacralisées à travers les clips vidéo et les danses telles que le twerk par des célébrités suivies par des millions de personnes dans le monde. De plus en plus de femmes ont recours à la chirurgie afin d’agrandir leurs postérieurs devenus véritables icônes de plastique parfaite.
Vénus Callipyge, collages numériques, 2015
Take me higher
Take me higher, sont des collages reprenant une iconographie religieuse réelle ou fictive. Le corps est ainsi placé sur un piédestal comme une entité supérieure prête à être adorée.
Take me higher, collages numériques, 2015
Passionnément, à l’infini
Passionnément, à l’infini, collages numériques, 2015